Miser sur le paillage, c’est parier sur la résilience de votre sol. Disposez du bois raméal fragmenté (BRF), des écorces de cacao ou de la paille : chaque matière a sa force. Le BRF injecte de la matière organique directement au cœur de la terre, nourrit la microfaune et desserre la structure du sol, véritable bouclier contre la perte d’eau. Les écorces, plus lentes à se transformer, conviennent parfaitement aux massifs décoratifs et aux rangs du potager.
Le drainage demande réflexion : un sol argileux, lourd, risque l’asphyxie. Ajoutez alors sable ou gravier, mais sans excès, pour éviter que l’humidité ne s’échappe trop vite. Compost mûr et déchets végétaux bien décomposés allègent la structure, retiennent l’eau et favorisent la croissance des racines. Dans les zones où la sécheresse sévit, comme sous les étés brûlants de Lyon ou de Provence, installer une micro-irrigation devient un choix pragmatique. L’apport régulier au pied des plantes fait toute la différence, sans gaspillage.
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Des habitudes à adopter chaque semaine
Pour renforcer la capacité de votre sol à garder l’humidité, quelques gestes simples s’imposent :
- Rassemblez tous les déchets végétaux : ils enrichissent le compost et servent de paillis efficace.
- Tournez-vous vers des plantes sobres en eau : romarin, lavande, bruyère savent résister là où d’autres ploient sous la soif.
- Gardez la main légère sur le binage, la faune souterraine préfère la stabilité.
- Pensez à couvrir chaque parcelle nue, même entre deux cultures, pour éviter que la chaleur ne s’empare de la terre.
Un sol nourri, protégé et régulièrement entretenu s’adapte bien mieux aux caprices du climat. Du Finistère à la Drôme, ceux qui misent sur la couverture végétale et le soin apporté chaque semaine voient leur jardin traverser les périodes sèches sans basculer dans la poussière. À chacun de veiller sur cette fine couche de vie : c’est dans ce détail que le jardin conserve son éclat, même quand le thermomètre s’emballe.
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